On l’a vu, l’une des premières causes de la maladie du cul noir, c’est l’arrosage irrégulier. Trop d’eau, puis pas assez d’eau. Ce rythme ne permet pas au calcium de nourrir les fruits uniformément. L’astuce est donc d’assurer un arrosage parfait aux tomates. Et pour ça, on peut installer un goutte-à-goutte le long des pieds des plantes. C’est d’ailleurs une super bonne idée si vous cultivez les tomates en pot. Pourquoi ? Car la terre s’assèche plus vite en pot et les fruits souffrent de la soif plus rapidement. En pot ou en pleine terre, le sol doit toujours être légèrement humide sans être détrempé non plus.
2. Trop d’engrais favorise la pourriture
Pour avoir de belles grosses tomates, on a tendance à mettre de l’engrais en début de saison. Les engrais chimiques du commerce contiennent beaucoup d’azote. Le problème avec l’azote, c’est que ça booste les feuilles qui grandissent très vite, mais ça appauvrit les fruits…surtout en début de saison. En fait, on veut bien faire, mais c’est tout le contraire ! L’astuce est donc de ne pas abuser de l’engrais. Mais aussi d’utiliser un engrais vert qui contient moins d’azote.
3. Les racines doivent être protégées
Certains jardiniers sont des hystériques de la mauvaise herbe. À tel point qu’ils passent leur temps à les enlever avec une binette ou une bêche. Mais ce n’est pas une super idée… Pourquoi ? Car, déjà, la plupart des mauvaises herbes sont utiles, voire comestibles. Mais en plus, on coupe les racines des plants de tomates en même temps que celles des adventices. Et quand on sait à quel point un pied de tomate est fragile, abîmer les racines est une action à éviter à tout prix.
4. Certaines variétés sont plus fragiles
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